DES TAUX DE CREDITS ENCORE FAVORABLES
La situation peut sembler paradoxale. La hausse des taux que l’on pressentait se fait attendre. Mieux, en ce début du mois de mars 2014, on note une baisse pour les prêts de durées moyennes (10 et 15 ans) et une stabilité sur les longues durées (20 et 25 ans). Il faut s’en réjouir, mais rester lucide.
Une politique monétaire accommodante… Aujourd’hui les économies, aussi bien américaine qu’européenne, se retrouvent face à un risque déflationniste alors même que la croissance semble vouloir revenir. L’explication de ce paradoxe est à chercher du côté de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui poursuit sa politique monétaire favorable à la zone euro. Il est même question d’une nouvelle baisse de son taux directeur, déjà très bas, pour soutenir la timide reprise de la croissance et, surtout, écarter la menace déflationniste, toujours présente.
… pour combien de temps encore ? L’envolée tant redoutée ne s’est donc pas produite. Mais la hausse des taux arrivera tôt ou tard, en provenance d’outre-Atlantique. La FED a enclenché son changement de politique monétaire et ne manquera pas de réduire son soutien à l’économie américaine, en fort redressement, à la première embellie significative du marché de l’emploi.
Un marché immobilier résistant dans l’ancien… En attendant, l’attractivité des crédits immobiliers porte le marché de l’ancien. Passée la période de calme habituelle de début d’année, des signes de reprise sont présents. Les accédants acquéreurs à près de 92% dans l’ancien, ont regagné du pouvoir d’achat immobilier et n’ont plus envie d’attendre pour réaliser leur projet : la crainte d’une hausse des taux l’emporte désormais sur l’espoir d’une forte baisse des prix.
… mais fragilisé dans le neuf. La situation est diamétralement opposée dans le neuf, marché traditionnellement soutenu par les primo-accédants et par l’investissement locatif. Les premiers ont, pour beaucoup, atteint leur limite de solvabilité, notamment à cause des prix de vente élevés. Quant aux investisseurs, leur intérêt pour la réduction d’impot Duflot monte en puissance, certes, mais sans atteindre des sommets. Dans ce contexte et à défaut de pouvoir construire moins cher, les promoteurs préfèrent réduire la production plutôt que de créer un stock d’invendus.
Un accès au crédit plus sélectif… Les banques entament une nouvelle année de production de crédit et sont donc disposées à prêter. Néanmoins, l’entrée en vigueur des critères prudentiels de Bâle III contraint les établissements financiers à détenir plus de fonds propres pour le même niveau d’encours de crédit et à maitriser les risques. Ces critères de sécurité bancaire obligent les banques à accentuer le contrôle des risques encourus et ainsi à allonger les délais d’accord et de décision des offres de prêt.
… qui renforce l’attrait d’un courtier comme CAFPI. C’est pourquoi, qu’ils soient primo-accédants, accédants ou investisseurs, les emprunteurs de 2014 ont compris l’intérêt qu’ils avaient de passer par un courtier en crédit immobilier au premier rang desquels CAFPI. Son aptitude à négocier avec ses partenaires bancaires atténue largement les conséquences des nouvelles contraintes prudentielles. Son efficacité lui permet d’offrir à ses clients des taux inférieurs d’au moins 0,28 % à la moyenne des taux du marché. D’autre part, grâce à son accompagnement complet des clients dans leur démarche de recherche de prêts, les courtiers ont une parfaite maitrise du dossier, leur permettant de réduire les délais d’obtention du crédit.
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